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MAM A PAS DE LOUP’ (72)

Louplande. Une maison d’assistantes maternelles dernier cri

vendredi 23 février 2018, par Maryvonne

Louplande. Une maison d’assistantes maternelles dernier cri

Louplande. Une maison d’assistantes maternelles dernier cri

La future maison consommera très peu de chauffage et produira même de l’électricité. Les trois assistantes maternelles devraient pouvoir s’y installer d’ici la fin de l’année.

La future maison d’assistantes maternelles est un bâtiment "passif", c’est-à-dire qu’il utilisera très peu de chauffage. De plus, il est construit avec des matériaux traditionnels sarthois, ce qui permet de maîtriser le prix. Les murs sont en briques, la charpente est traditionnelle. Les ouvertures sur la façade sud sont équipées de portes et fenêtres avec un triple vitrage.

Le bâtiment est passif mais il est devenu positif par l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit pour produire de l’électricité. Les fenêtres de la façade sud sont équipées de volets roulants à lames orientables afin de réguler la luminosité et la chaleur. Les assistantes maternelles seront formées à l’utilisation de ce bâtiment.

C’est un dossier qui a mijoté un certain temps. Trois assistantes maternelles, travaillant chacune chez elles, à Louplande, près de La Suze-sur-Sarthe, décident, il y a cinq ans, de partager leurs compétences dans une maison commune. L’une des initiatrices a, depuis, quitté la commune, mais elle a été remplacée par une autre.

Dans un premier temps, leurs recherches portent sur un local pouvant être aménagé. Trop coûteux, cela ne s’est pas fait. La municipalité se penche alors sur le dossier et accepte la possibilité d’une construction neuve. En posant ses conditions : qu’un budget annexe soit ouvert pour le projet seul et que le loyer couvre les remboursements de crédits.

Noël Tellier, maire, dépose donc des demandes de subvention auprès de plusieurs organismes. Comme le projet portait sur un bâtiment passif voire positif (lire ci-dessus), il a été retenu dans le cadre du territoire à énergie positive par le ministère de la Transition écologique et solidaire.

Le coût s’élève à 262 000 € avec les subventions suivantes : ministère de l’Écologie, 125 280 €, conseil régional, 45 000 €, communauté de communes du Val de Sarthe, 23 077 € et réserve parlementaire : 20 000 €.

source : Article Ouest France du 17 novembre 2017 https://www.ouest-france.fr/pays-de...