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BULLES DE SAVON (MARCQ EN BAROEUL, 59)

À Marcq, la première maison d’assistantes maternelles attend vos jeunes enfants

mardi 25 février 2014, par Maryvonne

À Marcq, la première maison d’assistantes maternelles attend vos jeunes enfants

Combiner la relation privilégiée avec la nounou et les animations de la crèche : la formule de la maison d’assistantes maternelles (MAM), créée en 2010, fait son apparition à Marcq-en-Barœul. L’ouverture de Bulles de savon est prévue fin mars, début avril ; mais les inscriptions commencent tout juste.

Cécile Duluc et Elena Pedico ouvrent Bulles de savon, une maison d’assistantes maternelles dans le quartier du Quesne, à Marcq.

Trois mères de famille, trois Lilloises qui, autour de 35 ans, avaient envie de reconversion professionnelle autour du thème de la petite enfance. C’est Julie Debliqui, responsable d’un magasin de prêt-à-porter dans le Vieux-Lille, qui parle à son employée, Elena Pedico, du système des maisons d’assistantes maternelles : des nounous, quatre au maximum, agréées par le conseil général (2 à 4 enfants) se partagent un même local. « Travailler seul chez soi ne correspondait pas à nos personnalités », explique Cécile Duluc, ancienne chargée de communication.

Il fallait trouver LA maison : cent mètres carrés en location à Marcq, dans le quartier du Quesne, où il n’y a pas besoin de faire de travaux. « Le maire nous a semblé séduit par le projet. » Pas étonnant : près du parc d’affaires de Château-Rouge, un mode de garde allait naître pour neuf petits âgés de 0 à 3 ans, dans une ville où la liste d’attente des places en crèche compte plus de 250 noms…

Un parcours semé d’embûches

Elles ont déjà exercé chez elles mais l’ouverture d’une maison d’assistantes maternelles, malgré le soutien de celle, pionnière, de la rue Négrier à Lille, est semé d’embûches. « On attend la visite de la commission d’accessibilité », explique Cécile Duluc.

La maison, qui compte un étage, dispose de deux salles de bains et de plusieurs petites pièces dans lesquelles elles prévoient notamment deux dortoirs ; au rez-de-chaussée, la salle de jeux laisse voir derrière la baie vitrée une terrasse d’une quinzaine de mètres carrés.

Le projet pédagogique

Plus qu’un mode de garde, Bulles de savon se veut un vrai projet pédagogique : un lieu où les parents pourront venir, une fois par mois, partager un goûter, un atelier conte ou l’exposition des travaux des enfants. « Nous prévoyons aussi la venue une fois par mois d’un intervenant extérieur pour un atelier : cuisine, musique… »

Et le prix de cette structure à petite échelle ? Justement, « notre produit est assez particulier », glisse Cécile Duluc. Entre 4 et 4,50 €/h, en fonction du temps passé et du type de contrat. « Mais à Marcq, certaines assistantes maternelles prennent plus que nous. » Les parents, qui rémunéreront directement l’assistante maternelle de leur enfant, bénéficieront des aides habituelles (CAF, crédit d’impôt). Les trois associées ont déjà reçu des coups de téléphone de parents intéressés.

Pour s’inscrire et/ou en savoir plus : www.bullesdesavon.org, Cécile Duluc 06 12 55 64 55, Elena Pedico 06 75 51 07 62. L’association lance également un appel aux dons : chauffe-biberons, lits de bébés à barreaux en bois, jeux…

250 bébés sur liste d’attente

Malgré la présence, à Marcq, de 268 assistantes maternelles, le mode de garde collectif reste préféré des parents : la mairie estime que plus de 250 familles ont déposé une demande de place en crèche. Le Dr Fabienne Chastan, pédiatre à la Protection maternelle et infantile (PMI) de Marcq, évoque même 280 noms. « L’offre et la demande sont en adéquation en ce qui concerne les nounous, mais les parents préfèrent parfois un mode de garde collectif. » La PMI n’intervient pas dans ce choix éducatif parfois rationnel – « certains enfants ont vite besoin d’un groupe avec lequel jouer, d’autres doivent être chouchoutés plus longtemps » – parfois moins. « Certains parents privilégient la crèche par peur de ce qui peut se passer chez la nounou, d’une concurrence avec elle… »

Il y a aussi une donnée financière : en accueil collectif, le prix dépend des revenus de la famille, tandis que chez une nounou, le tarif est le même pour tous. C’est l’aide de la CAF, versée a posteriori, qui varie. Les crédits d’impôts peuvent aussi alléger la facture. À Marcq, les 0-3 ans bénéficient de 91 places dans les structures municipales, auxquelles s’ajoute des crèches privées.

Source : Article la Voix du Nord du 25 février 2014