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L’ILE AUX PIRATES (LAVAL, 53)

Les assistantes maternelles se regroupent - Laval

vendredi 7 septembre 2012, par Maryvonne

Les assistantes maternelles se regroupent - Laval

« Je vais chercher la dernière table ce soir.  »

Elena attend l’ouverture avec impatience. Avec Pascale, Sandrine et Manuella, elles mettent la touche finale à leur maison d’assistantes maternelles (MAM), L’Île aux pirates, dans le quartier du Tertre. C’est la cinquième Mam qui s’installe dans la ville.

Le 30 août, elles y accueilleront des enfants âgés de 2 mois à 6 ans. « On a hâte que tout se concrétise », se réjouit Manuella. Les murs colorés de la salle de jeu donnent le ton. Priorité à la bonne humeur.

Elles sont quatre à s’associer dans ce projet

. Le principe ?
Accueillir les enfants dans une maison individuelle, comme ils le seraient dans une crèche. « Mais cela reste une petite structure familiale », complète Pascale. Une assistante peut surveiller jusqu’à quatre enfants. C’est une pour huit en crèche.

Pascale et Manuella ont commencé l’écriture du projet en octobre. « J’étais assistante maternelle à mon domicile. Je voulais travailler avec des collègues et avoir un environnement plus professionnel, confie Manuella. Et le fait de travailler à plusieurs rassure les parents. »

Trouver une maison à louer n’a pas été de tout repos. « On cherchait une surface importante, dans un quartier plutôt calme. Et il fallait que les propriétaires acceptent nos aménagements », détaille Pascale, finalement satisfaite de son nouveau lieu de travail. Une maison de 150 m², qu’elles ont aménagée ensemble, avec l’aide de leurs proches.

L’installation d’une MAM est très réglementée. « Tout est contrôlé : il faut même bloquer l’ouverture des tiroirs, explique Elena. Les règles de sécurité sont plus strictes que pour une assistante maternelle qui exerce chez elle. »

Les quatre collègues sont finalement satisfaites du résultat. « De quoi travailler dans de bonnes conditions », conclut Sandrine. Et accueillir les petits moussaillons en toute sécurité.

A. B.

Source : Ouest-France du 28 août 2012